Jackie : Oliver Stone n’est pas qui veut

JACKIE
Sortie en salles : 1 février 2017
Durée : 1h40
Réalisateur : Pablo Larraín
Acteurs principaux : Natalie Portman, Peter Sarsgaard, Greta Gerwig
Synopsis : 22 Novembre 1963 : John F. Kennedy, 35ème président des États-Unis, vient d’être assassiné à Dallas. Confrontée à la violence de son deuil, sa veuve, Jacqueline Bouvier Kennedy, First Lady admirée pour son élégance et sa culture, tente d’en surmonter le traumatisme, décidée à mettre en lumière l’héritage politique du président et à célébrer l’homme qu’il fut.

Nombreux sont les films et documentaires qui parlent du plus célèbre des couples vivant à la maison blanche, je veux bien sur parler des Kennedy. On a tous en mémoire l’excellent JFK d’Oliver Stone, film / documentaire de prés de 3 heures qui nous mettait dans la peau du procureur de la Nouvelle Orléans, Jim Garrison (interprété avec panache par Kevin Costner), enquêtant sur la mort tragique du président sus-nommé.

Jackie aurait pu être la suite de JFK , car il ressemble par certains aspects à une documentaire mais n’en ai pas un.

Et Premier point important pour appuyer cette thèse, le format de l’image utilisé pour tourner le film, faisant penser au super 8 ,format de pellicule utilisé dans les années 60. Ce format est assez réduit par rapport aux formats utilisés plus récemment (2.35 ou encore le format 70 mm utilisé dans le dernier Tarantino, les 8 salopards).

Deuxième point, l’utilisation de filtres vidéo et de l’emploi du noir et blanc utilisés dans certaines scènes , nous faisant croire à des archives TV.

Troisième point, certaines scènes où l’on voit Lee Harvey Oswald (celui là même ayant nié avoir tiré sur le président) à la TV se faire abattre par un tireur isolé. Ces scènes diffusées à la TV sont les véritables archives de la TV américaine.

Avec tout cela, le film aurait pu s’en tirer si il avait été réalisé, par quelqu’un comme Oliver Stone . Malheureusement l’ensemble est un peu ennuyant , enlisant le public dans un mélodrame d’une heure quarante, à tel point que l’on se demande quand le supplice va s’arrêter.

Il n’y a pas a proprement parlé d’énergie dans ce film, et même si l’histoire de s’y prête pas vraiment, certains moments auraient gagné en perspective , en relief.

Pour se consoler, on pourra admirer le casting ressemblant d’assez prés au couple présidentiel, je pense notamment à l’acteur qui incarne JFK.

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